On connaît tous ou presque, l'effet du vent: plus il est fort plus la température ressentie baisse. On peut ainsi avoir + froid à -10°C dans un col bien venteux, qu'à -25°C bien à l'abri du vent dans une caverne de glace.

Mais quel est le rapport avec Rio de Janeiro où la température, même en hiver, descend rarement sous les +20°C?

Il est possible que la température ressentie soit plus élevée que la température réelle! Surprenant non? et d'autant plus terrorisant qu'il fait entre 30 et 35°C en ce moment...

Le fauteur de trouble: le taux d'humidité dans l'air. Plus il est élevé, plus notre corps a du mal à se refroidir.

Explication:

Pour se refroidir, on sue. Notre sueur, en s'évaporant refroidit notre corps (le changement d'état de l'eau nécessite et prelève "beaucoup" d'énergie/chaleur).
Lorsque l'atmosphère est chargée d'humidité, l'évaporation de la sueur devient plus difficile (et est impossible avec 90% d'humidité): l'organisme ne peut plus se refroidir "normalement".
La température ressentie est alors supérieure à la température réelle.

Penons un exemple: 28°C avec 80% d'humidité (comme c'est prévu dimanche...) = 39°C ressentis
On espère très fort que la météo se trompe...
Et on vous rassure, 80% d'humidté c'est assez rare (enfin on espère aussi), ça tourne plutôt autour des 50%!

Pour les amateurs d'arbres. Il y en a qui lisent le blog, j'en suis sûr!

Voici donc le Fromager, ou Kapokier, que nous avons rencontré au jardin botanique: belle bête aux dimensions époustoufflantes... On se sent tout petit face à ces immensités de la nature!

Voir taille réelle

Règne: plantae
Sous-règne: tracheobionta
Division: magnoliophyta
Classe: magnoliopsida
Sous-classe: dilleniidae
Ordre: malvales
Famille: Bombacaceae
Genre: ceiba

Nom binomial: Ceiba pentandra

Cet arbre produit une fibre végétale imputrescible (le kapok). Elle fut utilisée pour rembourrer les coussins, matelas, etc. jusqu'à l'apparition des fibres synthétiques. Le kapok permet aussi d'adsorber les huiles et autres polluants (marée noire, pollution aux hydrocarbures, etc.)

Il peut mesurer jusqu'à 60m de haut et est originaire d'Amérique Centrale et du Sud, peut-être aussi d'Afrique de l'ouest. Il est considéré comme invasif dans les îles du Pacifique.

J'écris cet article selon un plan proposé (imposé?) par l'autre (vous l'aurez compris, on n'est que deux et l'un(e) ou l'autre ne veut pas être découvert(e)). En effet, le Jaca, c'est pas n'importe quoi!

Grand 1: On en voit partout!

Ces gros fruits parfois bossus, parsemés de picots, de la taille d'une voire 2 voire 3 têtes humaines adultes sont omniprésents!

Jaunes verdâtres, ils sont le fruit du jacquier (ou jaquier, les 2 orthographes sont justes), un arbre originaire d'Inde et du Bungladesh et qui s'adapte très bien aux régions tropicales. On le constate en effet à Rio... Un fruit peut peser jusqu'à 25kg!

On se rend vite compte que son qualificatif    de "bomba" n'est pas volé. Accroché par  grappe sur le tronc de l'arbre à plusieurs mètres de hauteur, le Jaca explose litéralement quand il atteint le sol, expulsant sa pulpe et libérant une douce 

fragrance bien reconnaissable (et si, par chance, il n'explose pas, la décomposition fait la même chose).

On parle de morts dues à des chutes de noix de coco, ce doit donc être la même chose avec les chutes de Jaca, quoique elles se font proches du tronc...

                Bref: gare au Jaca!

Grand 2: Ca se mange!

Oui, oui, ça se mange! La "pulpe" et divisée en plein de petits "quartiers", grands comme le doigt et larges comme un gros orteil (ça donne envie?).

Jaune, ça a le goût de banane, c'est relativement fibreux et chaque "quartier" contient un noyau.

Grand 3: Ca occupe!

Et puis en plus, si vous voulez faire taire quelqu'un, une astuce: donnez-lui du Jaca à manger. 5 bonnes minutes pour 1 "quartier". La tranquilité assurée!

On est Désolé pour les 2 cobayes en photos, on les aime bien!

Et voici le retour de notre première trilha! emmenés par notre coloc.

Une trilha c'est en quelque sorte une randonnée, même si apparement ça peut aussi être une randonnée sur bitume...

Et ici, le club Vosgien n'existe pas (ô malheur!), il n'y a qu'un chemin/une route au milieu de la jungle, et on la suit, pas le choix!

Le concept est bien simple:
   - on monte (et on sue et on boit pour mieux resuer);
   - on arrive en haut et on en prend plein la vue:

 - avant de redescendre.

Et au passage on rencontre plein de petites bêtes originales!

Bon, vous l'aurez compris, on a été un peu déçu par le revêtement du chemin (de la route en fait!), mais malgré cela c'est une très bonne première! La prochaine fois on fera plus sauvage.