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  • C'est à l'aurore, samedi, que nous embarquons (dans une Renault bien sûr) avec un pilote aux commandes. Il pleut, mais on est motivés! Les baleines ça ne craint pas la pluie. 4 heures de route (et quasiment 4h de sièste pour certains) et nous voilà arrivés dans une pousada superbe, non loin de la mer et de la plage.

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    Il pleut des cordes, mais on enfile nos combinaisons pour un petit tour à la plage. On court, on saute, on gambade en jouant au frisbee! Malheureusement le chef de la troupe se fera un petit claquage à la fin de la séance...

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    C'est donc bien trempés que l'heure du repas de midi nous rattrape. On file au restaurant du coin où, à nouveau, les fruits de la mer font frémir nos papilles. C'est tellement bon qu'on remettra ça le soir-même, au même endroit.

    Malgré la pluie persistante, nous allons au bout de la plage où un petit sentier permet de prendre de la hauteur, histoire d'avoir un point de vue sur la mer, et peut-être sur des baleines!

    Mais la pluie est forte, on décide de laisser l'appareil dans la voiture. Grave erreur, 300m plus loin, le spectcle commence. Un baleine et son petit nous font quelques démonstrations de leur légéreté! On accélère pour atteindre le point culminant, et là encore le show continue. On ne l'aura malheureusement pas immortilisé... mais les souvenirs sont bien là. Une petite bête de plusieurs dizaines de tonnes qui essaye de s'envoler, ça fait quelques remouds quand ça retombe, bien visibles, mêmes à quelques centaines de mètres.

    Le lendemain, une sortie était prévue avec un spécialiste, mais la pluie nous pousse à abandonner l'affaire. L'homme vient malgré tout nous faire une petite présentation de l'animal.

     

    Photo de Gérard 1
    La bête, la baleine franche australe, est un mammifère marin qui peut mesurer jusqu'à 18m, pour le modeste poids de 80 tonnes. On retient la durée de vie proche de la centaine d'année.


    Celle que nous avons rencontré se nourrit dans l'océan antarctique et revient chaque hiver sur 2 sites principaux sur les berges de l'Amérique du Sud: un site en Argentine, et un site au Brésil, là où nous sommes. Autrefois, avant le déclin de l'espèce due à la chasse, les baleines étaient communément aperçues dans la baie de Rio (soit 800km plus au nord). Aujourd'hui l'espèce est protégée et la population reprend son essort.
    Diapositive1

    Cette période hivernale dans ces eaux plus chaudes correspond à la période de reproduction de la baleine franche, avec un cycle de 3 ans:
         année 1: reproduction
         année 2: mise bas
         année 3: retour avec le petit, afin de lui apprendre le chemin Le temps de gestation est en effet de 12 mois. A savoir aussi: il n'y a pas de quoi se nourrir dans l'Atlantique, la mère vit donc sur ses réserves, tout en produisant pas moins de 125L de lait par jour... Bel effort pour nourrir le baleineau qui, partant de 6 tonnes, prend tout de même 50kg/jour!
    A ajouter aussi: la baleine franche adulte n'a pas de prédateur, ormis l'homme. Le baleineau, quant à lui, peut être la cible des orques.
    Et comme la culture c'est comme la confiture, je me souviens d'un viel article scientifique qui disait que le langage de la baleine est plus complexe que celui de l'homme!

    Ainsi mieux renseignés, avant de repartir vers Curitiba, nous nous réarretons près de notre point de vue de la veille. Cette fois, nous prenons l'appareil avec nous.

     

    Malheureusement le ciel est très bas, et voici ce que nous avons pu voir:

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    Non, non, ce n'est pas un rocher!!

    Encore une sièste de 4-5 heures et nous voilà de retour sur Curitiba. De là, on enchaîne avec 15 heures de bus pour Rio...


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  • Et nous voilà de retour à Curitiba!

    Après quelques déboires pour l'un d'entre nous pour rejoindre l'aéroport un vendredi matin, nous sommes arrivés à bon port, à Curitiba. Curitiba, ville la mieux organisée du Brésil, paraît-il, berceau du BRT (bus de haute capacité circulant sur des voies dédiées).

    Objectif: partir le lendemain encore plus au sud et tenter de voir des baleines, dans leur lieu de reproduction préféré.

     

    Mais pour l'instant, nous reprenons la découverte de la ville là où nous l'avions laissée lors de notre 1ère venue 7 mois auparavant, bien guidés par oncle Gérard.

    C'est ainsi que nous visitons le MON (Museu Oscar Niemeyer), ou l'Oeil. Le style Niemeyer est bien recnnaissable.

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    Il accueille plusieurs expo d'art, plutôt jolies et parfois suprenantes. On remarquera notament cette oeuvre particulière d'un étage intermédiaire de la montée vers l'oeil! On comprend pourquoi les groupes scolaires utilisent l'ascenceur. (Vous reconnaitrez les photos) On a bien ri, et l'artiste a du bien délirer aussi...

    Le soir c'est un rodizio de fruits de mer délicieux qui donne le coup d'envoi de la partie culinairement très goûteuse (et chargée!) du weekend. Moqueca, sushi, poissons en tout genre éveille nos papilles, le tout accompagné d'un petit vin blanc fort apprécié!


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  • Comme son nom l'indique, l'Ilha do Mel (Île du Miel) ne produit pas de miel, mais l'existence y est douce et reposante!

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    Vue de haut, ça ressemble à un petit coin de Paradis.
    Vue d'en bas, entre terre et mer, sable et forêt, on pourrait facilement lui trouver un aspect divin.
    Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, on apprécie le tourisme raisonné en oeuvre!

    Le beau temps du 1er jour nous permet de traverser l'île à pied, coup de Soleil à l'appui, au milieu de paysages époustoufflants. Mais décrire la vue ne suffit pas. Les odeurs, les bruits, le contact du sable sous les pieds (et dans les chaussures!), le goût du sel et des embruns sur la langue sont un tout!

    Après cette randonnée très éprouvante, on se revigore avec une moqueka (sorte de soupe de poissons, fruits de mer, poivrons, tomates, lait de coco...) fort goulayente et massive, que l'on fait passer à grands coups de caipirinha.

    Le 2ème jour, l'arrivée tardive des nuages nous laisse le temps de nous rendre au fort en vélo, avant d'en revenir sous la pluie... histoire de se crotter un peu.

    On vous laisse profiter du diaporama... en espérant partager la beauté des lieux et des instants.

    MERCI MON ONCLE ! !


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