• Assaltados

    Bonjour bonjour!!

    Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas donné de nouvelles, et nous en sommes désolés!

    En attendant que l'on se mette à jour en vous comptant notre aventure en Argentine-Uruguay passée, notre semaine en famille pour Nouvel An passée et notre périple à Iguaçu-Bolivie à venir, voici un article retrouvé dans mes brouillons.

    Il n'est pas très gai, et nous souhaitons que cela ne vous arrive pas en 2014 (ni même après!).

     

    L'acte n'est pas très drôle, mais le dénouement mérite qu'il soit conté. Après Lise, menacée d'un cuter dans le parc de Flamengo (et ressortie physiquement indemne de l'affaire, dépouillée d'un appareil photo), c'était à mon tour de me faire agresser.

    L'homme, relativement imposant dans son polo bleu ciel, me mit fermement la main sur l'épaule. Ca aurait pu être un contact amical si ces yeux ne m'indiquaient pas de regarder un peu plus bas, vers sa main armée d'un couteau. Couteau banal, avec quelques dents, mais à bout pointu tout de même.

    Je fouillai rapidement dans mes poches dans l'espoir de trouver de quoi satisfaire ses désirs, tout en poussant un soupir de fatalité. J'espérais simplement ne pas devoir fouiller mon sac à dos. Ca aurait été difficile de tatonner entre les céréales et le lait achetés 2min avant et il m'aurait fallu expliquer que j'étais à la recherche de mon porte-feuille. Et décidement mon comparse et moi-même n'avions pas le temps.

    Bien heureusement, mes poches n'étaient pas vides, je mis la main sur un billet de 20, quelques pièces et un mouchoir usagé du côté droit. Ma main gauche, quant à elle, se referma sur mon téléphone (SAMSUNG allant sous l'eau et dans le sable sans problème, mais sans WIFI, ni 3G, ni écran tactile) ainsi qu'un ticket de caisse. Je présentai le résultat de mes fouilles à l'homme.

    J'étais déjà en train de regretter mon SAMSUNG allant sous l'eau et dans le sable (je me répète, mais c'est fort pratique dans une ville comme Rio) que mon agresseur, l'air déçu, m'ordonna de tout garder et tourna les talons. 

    N'a-t-il pas aimé mon modèle de téléphone? ni le mouchoir souillant le billet de banque? Fort possible dans une ville où les smartphones sont nombreux et dans un pays où se moucher est très mal vu.

    L'action terminée, le coeur encore tout tremblant et un sourire mi-nerveux, mi-surpris, je retournai chercher ma douce dans l'autre magasin (oui oui nous nous séparons pour faire les courses) et la raccompagnai jusqu'à l'appartement. 

    Toujours muni d'un SAMSUNG allant sous l'eau et dans le sable, fort pratique.


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