La belle Fallope se mit en hibernation dès que je lui expliquai les modalités du voyage. Après 12h de vol, confortablement installée dans un chapeau en soute, elle résista sans problème aux conditions extrèmes: -55°C et manque d'oxygène. L'arrivée et le réveil furent doux: la chaleur permet une meilleure récupération.

Ne connaissant pas les prédateurs locaux, je lui conseillai de rester avec nous, au moins les premiers jours.

Fallope à la plage - Copacabana

(Mutation en cours: la trompe se relâche et la queue tend à rétrécir)

Fallope en routre vers le Pain de sucre

Pas trop rassurée, elle évitais de regarder le vide nous encerclant... Sommet à 396m d'altitude tout de même!

(Bon on repasse au présent, le passé simple et la concordance des temps peuvent vite devenir compliqués...)

Juste au dessus de ses oreilles: Copacabana, là où nous trouverons quelques jours plus tard un superbe appartement, pas trop citadin selon ses exigences!

Pour l'instant tout va bien, la découverte de la ville se fait sans problème. Fallope dort, Faloppe mange, Fallope boit beaucoup et n'aime pas trop l'eau salée qui pique un peu et les grosses vagues qui se referment sur elle. On la sent tranquille et sereine. Parfois elle vient avec nous, apréciant le balancement de notre sac à dos, parfois elle vit sa vie, mais finit toujours par revenir.

Les avantures de Fallope débutèrent il y a bien longtemps. Mais le 16 février 2013 une nouvelle rencontre avec ce petit animal bouleversa son mode de vie. Habituée à changer de "propriétaire" régulièrement, elle avait finallement opté pour la liberté dans la contrée sauvage des Vosges. Plus précisement dans les alentours du Thannerhubel.

C'est donc sur une crête ventée que le hasard me donnait une nouvelle fois la chance de rencontrer Fallope, parée pour l'hiver (remarquez sa trompe invaginée et sa queue relachée).

A ce moment là je ne savais pas encore qu'elle me réservait bien des suprises...