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  • En tant que grands fans du sport national, en tant que grands buveurs de bière, en tant que Cariocas accomplis, nous y sommes allés!

    Maracanã

    Le Maracanã, le plus grand stade du monde, lieu mythique des rencontres footbalistiques!

    Pas moins de 78 838 places pour assouvir les besoins de la plèbe de "la cité merveilleuse".

    On notera un record d'affluence à 199 853 personnes (oui, oui, il n'y a que 78 000 places...) lors de la finale de la Coupe du Monde en 1950: Uruguay - Brésil. Le Brésil a perdu. Drame national... Suite à cet échec cuisant et à un malheureux pari, le stade avait été répeint en bleu et blanc, couleurs de l'Uruguay.

    Bref, nous y étions, lors du match Tahiti-Espagne de la Coupe des Confédérations. Défaite de Tahiti 10 à 0. On pourrait penser à un match sans suspense, sans intérêt. C'est sans compter un stade plein (Rappelons-le: 78000 personnes!), remplis de Brésiliens complètement déments, supportant sans honte ni désespoir l'équipe de Tahiti jusqu'à la dernière seconde, et même après! Standing ovation, rien que ça, pour nos Tahitiens préférés!

    N'oublions pas les traditionnelles Olas, sifflement des Espagnols et encouragements des Tahitiens à chaque balle touchée, passe, tir selon l'équipe menant le jeu.

    Ce serait un mensonge par omission que de ne pas mentionner les revendications Brésiliennes.

    Pendant qu'on se prélassait, une bière à la main, sur nos fauteuils de plastiques, en train de regarder un match organisé par la FIFA, de nombreux manifestants critiquaient, dans la rue, les dépenses exorbitantes du gouvernement pour l'organisation de la Coupe du Monde 2014 et de la Coupe des Confédérations 2013. Vous pouvez penser qu'il était indigne d'assister à un match de la Coupe des Confédérations dans ces conditions? Pas du tout.

    Les Brésiliens critiquent ces dépenses extrèmes, mais ne délaissent pas pour autant le foot et son côté populaire! Aucune ambiguïté là-dedans: de nombreuses pancartes indiquent "ce n'est pas contre la sélection, mais contre la FIFA".
    De plus le stade est aussi un lieu de revendication. Il suffit de voir les (très) longues minutes de sifflet subies par Dilma lors du match d'ouverture de la Coupe des Confédérations... et mêmes les pancartes brandies à chaque match.
    On a pu constater la chose pendant Espagne-Tahiti: à certains moments le match n'existait plus, tout le monde regardait une nouvelle pancarte et chantait (criait) quelques messages bien sentis à l'adresse de la FIFA, de Dilma, etc. A ces moments, seul un but aurait pu faire se tourner la foule vers le terrain!


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  • Un dernier verre au "topi" du Skye Bar, avec vue imprenable sur São Paulo et ses gratte-ciels!
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